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[faceA] 1 - Alors Parait
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Alors parait, qu’on en a bien trop vu pour notre talent,
Qu’on en a bien trop fait, qu’on ne mérite pas autant,
Qu’on ne devrait pas y avoir droit,
Si toi non plus tu ne l’as pas,
Que tu ne vois pas pourquoi on fait plus de bornes que toi,
Nous on fait dans le sonore et le dégueulasse,
Dans la bière, dans la fête, et dans le face à face,
Cherche pas la perfection, ce n’est pas notre rayon,
Nous c’est plus dans l’improbable et les protections en cartons,
Les yeux à moitié fermés,
La gorge sèche, le dos plié,
10 heures à glander au point mort,
Pour un tampon de plus au passeport,
Ca fait rêver,
208 contrôles routiers au kilomètre,
Et 752 bornes sans croiser un hôtel,
Je dors par terre, à 4000 bornes de chez moi,
Et j’m’ennuie d’ça !
Nous on vise plutôt les galères, et les films à la con,
Alors on continuera,
A faire ces choses, si dégueulasses à dire,
A dire ces faits, si surprenants à ouïr,
A tout redire, à tout refaire même à l’envers,
Et à passer outre les heures de route pour en sourire.
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Bon anni monsieur Batte,
Déjà 60 ans, c’est la fête mais pas la retraite,
Le compte est bon vieille branche,
Profite de ta chance, avant que ton cœur n’s’arrête,
Tu voulais en profiter après toutes ces années passées,
A trimer pour bouffer mais c’est mission avortée,
On veut travailler plus, pour gagner plus,
Et travailler plus longtemps car les retraités sont flippants,
On recule on recule, on n’est pas encore arrivé,
Mais le jour viendra ou seule la mort pourra nous licencier,
En tout cas c’était bien, merci pour la fête,
J’en ai réellement profité, l’ambiance était parfaite,
On remet ça dans 10 ans, c’est sûr tout le monde sera présent,
Mêmes situations, mêmes galères pourvu qu’ils ne gèlent pas nos salaires,
Et ouais mon vieux,
T’as pas marqué l’histoire,
Mais t’es marqué par le temps,
Tu bandes mou en cheveux blanc,
A ta santé, et à tes soixante ans.
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[faceB] 3 - Culture Pub
02:13
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Ce matin j’me suis levé, j’avais perdu mes yeux,
Ils étaient restés accrochés au milieu,
De merveilleux objets et services à la pelle,
Et c’est au 3618 savoir si j’sentais des pieds,
Qu’ils m’ont dit qu’mon ex reviendrait, avec un bébé,
J’y ai pris mon horoscope en prime,
C’était la promo de l’année,
L’erreur est là, entre l’horreur et le débat,
Entre l’action des beaux feuilletons et la magie du cinéma,
Trouve ton bonheur à la page pub,
Pute et coca,
L’image est là et pourtant on ne voit pas,
Ceux qui se cachent et ce qu’il s’y cache,
Et c’est mon front dans un mur que j’observe,
Je suis soumis à la merde,
Que j’aime ça regarder, des conneries par dizaine,
J’en ai les yeux qui piquent, et des envies malsaines / obscènes,
Et c’est tant mieux, si je perds mes yeux,
Je trouverai bien de quoi m’en acheter des biens bleus,
Cherche ton bonheur à la page pub,
L’image est là et pourtant on ne me voit pas,
Abrutis toi à la page pub, pute et coca.
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(feat Peno Traders et Phil Trailer Park) :
Chaque jour on combat la fatalité,
A chacun ses astuces pour ne pas s’y noyer,
Pour moi fini l’beurre au petit déjeuner,
Fini le boulot, les retards et les injustifiés,
Plus de vélo, plus de cadenas, plus de clés,
Plus de clés donc plus besoin de les chercher,
La L.E.M. est une fatalité,
Mais moi j’fais ce qu’il faut pour ne pas la défier,
T’essaies pourtant d’innover, de t’adapter,
Mais quoi que je fasse ou pas, ça va foirer,
J’fais plus la queue en caisse maintenant j’me fais livrer,
Dans la constante de l’amour j’ai opté pour la beauté,
Fini les places de parking un peu trop éloignées,
J’ai falsifié une carte d’handicapé,
Je prends plus le bus, je circule à pied,
L’attente dorénavant c’est terminé,
Tu prends ton raccourci, t’es pressé,
Mais c’est sur une Aixam que tu vas tomber,
J’ai pris l’habitude de faire le contraire,
De partir de la fin et d’le faire à l’envers.
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Connaissez-vous l’histoire du moral en papier dans des bottes en bétons ?
Des vis dans les genoux, des boulots dans le chou,
Rien que du gras ici et là pour combler les trous,
Remplis certes mais on ne sait pas de quoi,
D’idées fausses et pour sûr, d’un égo grand comme ça,
Sa voix est fébrile, sa salive corrosive,
Mais ce n’est rien à coté de sa digestion,
De sa taille et poids qu’il gère à sa guise,
A l’aide d’un énorme bouton,
Une hanche en plastique,
Une bille dans l’orbite,
Un tuyau d’arrosage,
A la place de la bite,
Des côtes en téflon pour protéger ses poumons,
Et son cœur en carton,
Il est moche, il est mal, mais au moins il marche,
Et le bruit et l’odeur n’aident pas l’animal,
Mais voici, qu’aujourd’hui, le monstre est de sortie,
Divaguant au grand jour, recherchant l’amour,
Son chemin est de verre, à tout moment tout peut casser,
Au dessous y’a l’enfer, il suffit d’insister,
Il suffit de rire de son air, de se moquer,
Pour que ses pieds passent à travers,
Et qu’il disparaisse (« sparaisse ») pour l’éternité.
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6. |
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BANG, chapeau troué sous la peau encrée,
L’équipe est à jamais marquée,
BANG, chapeau troué, cotise ta planque,
Encore une fois c’est la mort qui nous manque,
On esquive la vie ordinaire et ses balles perdues,
On pose une carte bière et on tente d’autres issues,
BANG, un tatouage plaqué, une belle brochette d’enfants,
C’est puéril mais on joue à ne pas faire semblant,
Un symbole scellé à jamais intégré,
Un style de vie plutôt mal coté,
L’idée que la mort ne nous aura pas,
Même El Gringo en renégat,
Et que l’Sheriff non plus ne nous touchera pas,
On pose un Mustang pour un peu de distance,
Pour prendre la vie comme on veut,
A mon prochain anniversaire,
Je me tatouerai une carte bière.
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7. |
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Fini le sentimental et les jugements moraux,
C’est un mal pour un bien t’y perds ta libido,
Commence le spirituel, et la vie dans le dos,
Fini le relationnel, fini la vie en cadeau,
Ca y’est à présent on y est, c’est maintenant,
Le moment de te révéler,
Un nouveau paysage va nous être dévoilé,
Et là bas, tu sais ce qu’est le pourquoi du comment,
Le qui, le petit et le grand,
Qu’un seul tienne et les autres vivront,
Autant de protagonistes pour quelconques raisons,
Qu’un seul vienne et les autres mourront,
Il y a bien un moment où nous nous arrêteront,
On a fait le tour des soirées et on prend le temps d’ignorer,
Après coup les parties ratées,
Et c’est à des centaines d’années passées, de moments bien dosés,
Qu’on y repense une fois posé, les chaussures alignées,
Qu’on prend conscience que c’est maintenant, et que c’est si vite arrivé,
Qu’on prend conscience qu’il faut du temps, et qu’on est sûr d’y arriver.
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nichiels Chambéry, France
Punk rock and smiles since 2003.
You probably met us on a truck stop somewhere in Europe, Russia, Japan or Québec those past years. Sometimes we write songs.
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